Pierre Marcolini : "L’artisan" du Chocolat devenu un acteur mondial en ayant réinventé le monde du chocolat belge.

Nous étions excités comme des enfants lorsque nous avons reçu l'invitation à une interview avec Monsieur Marcolini lui-même, l'un des meilleurs pâtissiers et chocolatiers du pays.  L'homme a construit en quelques décennies son empire mondial du chocolat. Le moment est venu de faire le point sur son histoire et de se projeter avec lui vers l’avenir. Mastermind créatif, self made man, entrepreneur et innovateur : heureux de vous rencontrer Pierre Marcolini ! 

Lorsque l'on arrive dans le bâtiment où est fabriqué le chocolat Pierre Marcolini, sur un site industriel au nord-est de Bruxelles, rien ne laisse présager que derrière cette façade se cache l'œuvre du créateur. Au fil des ans, la Maison Pierre Marcolini est devenue un acteur mondial incontournable dans le domaine du chocolat et, par extension, du luxe. Mais comme toute histoire, elle a commencé à petite échelle.

Pierre Marcolini raconte avec plaisir et malice comment, à l'âge de neuf ans, il a été initié au monde magique des sucreries. Le jeune homme tombe amoureux des grands classiques de la pâtisserie belge : les délicieux Merveilleux, les Javanais... Il les appréciait déjà énormément et se souvient encore parfaitement de la vitesse à laquelle il pouvait les manger : en une demi-minute, il pouvait se délecter d’un Merveilleux avec une furieuse gourmandise,  tout en découvrant et appréciant ses différentes saveurs et textures. Pierre Marcolini avait déjà la certitude que plus tard, il ferait partie de ce monde.

Cette certitude s’est renforcée lors d’une visite matinale d’une boulangerie locale avec les scouts. Il y découvre alors la magie de la création d’un produit à partir d'une fusion d'ingrédients. Une véritable merveille ! L'émerveillement, parlons-en, est d’ailleurs un mot moteur dans la vie de Pierre.

"Il n'y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous…"

« Plus tard, lorsque j'ai fait mes études secondaires, j'ai souvent dû supporter les remarques des enseignants selon lesquelles je n’étais pas assez attentif en classe ».

Difficile pour lui de fixer son esprit sur les questions scolaires. À tel point qu’à l’âge de 14 ans, sa mère lui demande ce qu'il voulait faire quand il serait grand. À cette question, Pierre lui dévoile avec aplomb son rêve de devenir pâtissier-chocolatier.


La réaction de sa mère se fait plutôt tiède. « Aujourd'hui, les chefs et les pâtissiers sont des stars largement médiatisées. Mais à l’époque, c'était très différent. Dans les années 1970, se lancer dans la pâtisserie ou la chocolaterie était synonyme d’un échec scolaire ! » dixit Pierre.

"Il faut aussi voir cela dans le contexte de l'immigration et de la famille dont je suis issu. Ma mère avait l'obsession, en tant qu'Italienne ayant émigré en Belgique, de rechercher une intégration parfaite. Pour elle, la maîtrise de la langue était une priorité. S’intégrer signifiait avant toute chose d’apprendre le français.» L’'italien il l‘apprendra tard. C'est le grand-père de Pierre qui, peu après la Seconde Guerre mondiale, s'installe avec sa famille à Charleroi pour travailler dans les mines de charbon. Le contexte dans lequel Pierre a grandi était donc tout sauf facile avec des parents et grands-parents travaillant dans les mines loin de la douceur italienne.

Malgré ces circonstances difficiles, Pierre garde un souvenir positif de cette période et exprime le désir de rester en Belgique où de belles opportunités s’offrent à lui.

Pierre Marcolini, un autodidacte un rien rebelle.

Pierre Marcolini intègre à 14 ans l'école hôtelière Ceria (Coovi) d'Anderlecht avec pour seul bagage un costume et un sac. Son arrivée à l'école et son tout premier cours furent pour lui une véritable révélation. Pierre aime citer une expression française : "On dépose ses bagages. " : c'est bien sûr une métaphore mais il se voit littéralement poser ses valises et trouver sa place. C’est le début de l’apprentissage de son métier.

Il se souvient que lors d'un atelier de chocolat, ses camarades de classe et lui avaient pour mission de fabriquer une "bonbonnière" en chocolat. Ils étaient en fait censé fabriquer une boîte de chocolat carrée, mais cette mission lui semble trop peu stimulante. Après une promenade nocturne dans un parc, il est inspiré par un kiosque – « Think out of the box ! » il décide que sa bonbonnière prendrait cette forme. Interpellé par son professeur pour ne pas avoir suivi la consigne, son audace suscite néanmoins l’admiration du corps professoral.

Pierre Marcolini à l'adolescence, alors déjà passionné par le chocolat

Pierre parle avec beaucoup d’émotion des professeurs du Ceria qui lui ont permis de découvrir et de développer ses talents. Il se souvient en particulier de son professeur, Monsieur François Follon, qui formait des équipes de plusieurs personnes et  jugeait l'équipe et non l'individu. Brillant !

Nous sentons toute l’admiration que la profession d'enseignant suscite en lui. La transmission et le partage des connaissances...Un nouveau rêve de Pierre ?

En dernière année à l'école Ceria, Pierre est autorisé à faire un stage. D’un tempérament hardi et fonceur, il commence comme apprenti dans la boulangerie saint-gilloise "A la bonne tarte".  Fier comme Artaban, il rentre chez lui et annonce à sa mère avoir trouvé un emploi.

Il faut que tu te lances ...

À 16 ans, il fait ses armes dans plusieurs maisons de renom comme l'emblématique Wittamer sur la place du Sablon à Bruxelles. Passionné de défis, il décide de participer à plusieurs concours nationaux et internationaux. Il remporte plus de 40 concours et prix, dont celui de meilleur pâtissier du monde à l'âge de 31 ans.

1994, l’année où sa femme l'encourage à lancer sa propre entreprise. Elle prononce cette phrase mythique : "Il faut que tu te lances à ton compte". Lui-même n'a pas encore cette confiance, mais se décide à faire le grand saut ; à Kraainem, il ouvre son propre magasin, qui ne fait pas plus de 30 m². En 1995, un an plus tard, il remporte le célèbre titre de Champion du Monde de Pâtisserie. Cela lui donne des ailes.

Un jeune Pierre Marcolini dans son atelier

Pierre Marcolini, champion du monde de pâtisserie en 1994

Ses ailes, il les déploie lorsqu'il découvre que derrière les 30 m² de son atelier, il y a la même superficie disponible. L’expansion est en bonne route !

La magie d'une création unique... : le génie du maître pâtissier 

En osant défier le statu quo et avec une touche de génie, Pierre Marcolini remet en question le "ballotin" ou boîte à pralines rectangulaire , qu'il transforme en boîte de présentation carrée dans laquelle les pralines ne sont plus empilées les unes sur les autres, mais soigneusement présentées côte à côte, comme des bijoux. Ce coffret, il le nomme « Malline », contraction amusée des mots « malle » et « praline ».

En parallèle, Pierre Marcolini remet en question la pralines avec l'œil du pâtissier et innove encore : des formats plus petits, des textures et associations innovantes, des goûts plus amers, et avec des pourcentages plus élevés de cacao, ... À cette époque, la plupart des chocolatiers travaillent avec des pourcentages de cacao de 55% mais Pierre Marcolini propose pour sa part des teneurs de 70% de cacao, ce qui confère aux pralines un goût plus prononcé et une moindre teneur en sucre.

La praline se fait plus délicate, son poids passe d’une vingtaine de grammes à 7 ou 8 grammes, pour une dégustation plus fine et agréable. Selon Pierre Marcolini, cette approche a constitué une sorte de révolution dans un monde du chocolat jusqu‘alors peu dynamique.

Le cuisinier du sucré 

Lorsque nous examinons le parcours de Pierre, nous commençons nous-mêmes à douter du métier qu'il exerce actuellement : est-il chocolatier, pâtissier, inventeur, artiste ? Ou une combinaison de tous ces éléments ?

Pierre Marcolini refuse d’être catalogué. Il se fait appeler "le cuisinier du sucré" car, poursuit-il, un "cuisinier" est quelqu'un qui peut intervenir dans différents aspects de la cuisine : la cuisine froide ou chaude, avec du poisson, de la viande, des légumes et pourquoi pas aussi avec de la pâtisserie ? Nombreux sont les exemples de grands chefs qui étaient auparavant des pâtissiers : Pierre Gagnaire (Restaurant Pierre Gagnaire 3*), Alain Passard (L'Arpège, 3*) pour ne citer qu'eux... "Je peux vous donner un exemple de cette frontière poreuse entre les métiers : quand je fais une mousse au chocolat ou une ganache, suis-je chocolatier ou pâtissier ? Un pâtissier tout comme un chocolatier peut réaliser une ganache très savoureuse. C'est précisément cette pollinisation croisée qui la rend intéressante".

"Mais ce qu’aucun pâtissier, glacier, ou  confiseur fait lui-même, c'est de fabriquer son propre mélange ou enrobage de chocolat. Aujourd'hui, de nombreuses personnes ne fabriquent pas elles-mêmes ce mélange ou cet enrobage de chocolat, elles l'achètent à un tiers et l'utilisent ensuite pour décorer leurs gâteaux ou réaliser des figurines en chocolat. » Pierre Marcolini

L'approche "de la fève à la tablette" est motivée par l'idée de fabriquer mon propre chocolat".

Monsieur Marcolini va droit au but : "Quand je parle de mon métier, celui de chocolatier, cela signifie que je fais tout de A à Z. On pourrait parler de l'approche « bean to bar »… Je vais dans les pays où la fève de cacao est cultivée, je sélectionne les fèves, nous les amenons en Belgique et nous les transformons nous-mêmes en chocolat au sein de nos atelier. C'est, bien sûr, quelque chose de complètement différent. En d'autres termes, je vais aux racines et aux origines les plus profondes du chocolat".

Le principe du "bean-to-bar" a vu le jour auprès de Pierre Marcolini dans les années 1990. Tout commence par la récolte de fèves au sein des plantations.

"Si l'on comparait cela à la fabrication du vin, ce serait comme si chacun venait chercher le même vin dans une grande coopérative et le remplissait dans une bouteille différente.

C'est ainsi que le monde du chocolat a évolué après la Seconde Guerre mondiale". 

"Pendant la Seconde Guerre mondiale, bien sûr, il y avait très peu d'argent à dépenser pour des chocolats. Les gens étaient déjà heureux d'avoir de la nourriture. « Après la guerre, une ère de prospérité voit et jour et la consommation de chocolat augmente, et pas seulement pendant les fêtes. Afin de répondre à la demande croissante, le chocolatier cherche des solutions industrielles sous forme de produits semi-finis. C'est ainsi que toute l'industrie du chocolat est née, avec pour résultat une incroyable « standardisation."

En 1995, Pierre Marcolini est à Lyon pour la Coupe du monde de pâtisserie et y a fait une rencontre qui changera sa vie. « Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous, vous vous souvenez ? », demande-t-il avec malice.

Il rencontre l'homme derrière une petite chocolaterie: Monsieur Bernachon. Là encore, Pierre Marcolini a vécu un moment inoubliable lorsqu'il est entré dans la chocolaterie, où il a découvert les sacs de fèves de cacao, et où il a vu le chocolatier fabriquer son propre chocolat..... "Ce que j'ai vu et goûté était tout simplement magique. Cet homme m'a dit : « Je fais mon propre chocolat, j'ai ma propre identité ». Wow, j'étais stupéfait ! Je savais que c'était ce que nous voulions faire !"

"Concrétiser ce rêve du Bean-To-Bar fût un parcours éprouvant, car personne ne pouvait m'aider à trouver ces machines, tout simplement parce que personne ne travaillait dessus. On m'a proposé des machines industrielles à des prix exorbitants (4 millions d'euros). Je ne voulais absolument pas entrer en concurrence avec Barry Callebaut ou d'autres... Je voulais juste faire mon propre produit et créer ma propre identité. Et vous ne pouvez pas faire cela si vous obtenez votre produit de la même source que tout le monde.".

"Mais je ne pouvais pas baisser les bras, je suis parti en exploration, j'ai rencontré des producteurs de cacao indépendants, qui ne voulaient pas forcément vendre à de grands groupes industriels... Dans la même période, j'ai également trouvé quelqu'un qui pouvait m'aider avec le matériel nécessaire à la création de nouveautés. Les pièces du puzzle ont petit à petit commencé à s'assembler".

 La découverte du monde réel du cacao 

Les premières pièces de puzzle pour fabriquer son propre chocolat étaient assemblées. Cependant, il devait encore trouver où dénicher le meilleur cacao. À l'école, on lui avait appris qu'il existait trois types de plantations de cacao : les plantations de cacao les plus raffinées mais qui donnent peu de rendement, les fameux Criolo. Ensuite, un cacao un peu plus robuste, moins fin mais avec un rendement plus élevé ; le Forastero. Enfin, il existe une variante hybride qui pousse sur l'île de Trinidad : le Trinitario. Mais ce que nous ne disons pas, c'est qu'il existe également des sous-variétés. Les fèves de cacao sont d’une richesse qu’on ne soupçonne pas.

« Lorsque je suis arrivé dans les plantations, j'étais en fait ignorant et ne soupçonnais pas la richesse et de la diversité du  monde du cacao». Il demande alors aux cultivateurs de cacao de lui faire découvrir ce monde merveilleux. Cette expérience est révélatrice pour lui. Il voit et goûte un nombre incroyable de variétés, avec des notes de goût qu'il n'avait jamais connues auparavant. "Tout, vraiment tout, était là en termes de saveurs et de raffinement, juste dans la nature. Vous n'avez pas besoin d'ajouter quoi que ce soit !"

 L'opposition des milieux (in)attendus sur le chemin du "Chocolat d'Auteur".

 Il était évident que le chemin vers la fabrication de son propre chocolat serait semé d’embûches.

Avec les premières productions ont surgit  nombreuses questions : "Avons-nous les bonnes fèves de cacao ? A quelle température les torréfier ?,.... Nous avons donc appris étape par étape la production du chocolat. Nous avons d'abord remplacé 10 % de notre production totale par du cacao provenant directement de la source, puis 20 % et enfin, à partir de 2009, nous sommes parvenus à une approche totalement intégrée. » 

"À partir de 2009-2010, nous avons vu soudainement l'émergence du mouvement bean to bar, notamment aux États-Unis. Cela a déclenché quelque chose d'énorme ! Aujourd'hui, rien qu'en Belgique, il y a une trentaine de chocolatiers qui travaillent de la fève à la tablette. Ce que nous faisons, c'est créer un "chocolat d'auteur", un chocolat avec une signature claire, tout comme le vigneron peut la donner à ses vins. 

 

Ce que je fais aujourd'hui avec beaucoup de passion, c'est de découvrir des fèves de cacao qui donnent une sensation gustative complètement différente. Au lieu de dire que nous utilisons tant de cacao, je préfère dire quel type de cacao est utilisé, d'où il vient et quel goût il donne au client. C'est cela, le véritable artisanat belge en matière de chocolat, notre valeur ajoutée. L'expertise belge ne consiste pas seulement à faire fondre le chocolat, mais aussi à le créer."

Si l'on examine d’autres secteurs, comme celui de la bière (type micro brasserie), on constate les mêmes tendances vers une production plus artisanale. Cela a pour conséquence une augmentation de la qualité. »


Le développement durable, un leitmotiv omniprésent pour la Maison Pierre Marcolini

 Dans le monde industrialisé dans lequel nous vivons aujourd'hui, être artisan c'est parfois un peu comme être un Don Quichotte qui se bat contre des moulins à vent. Il en va de même pour Pierre Marcolini, pour qui faire des affaires de manière durable est essentiel.

"Si vous regardez comment le monde du cacao a évolué aujourd'hui vers la production de masse, les grands acteurs se concentrent principalement sur l'augmentation des rendements. Ils disent aux cultivateurs de cacao qu'ils vont gagner plus d'argent, en réalité ils conseillent à ces agriculteurs de remplacer les variétés de fèves de cacao moins productives par des variétés aux rendements plus élevés. Le goût de la fève de cacao est moins prononcé. C’est la même chose qu’une belle tomate rouge sans goût… »


Pierre Marcolini, quant à lui, s’engage à rechercher principalement le planteur qui cultive des fèves de cacaoyers natifs. "Nous recherchons également des plantations de cacao qui travaillent selon les normes de l'agroforesterie. Cela signifie, par exemple, qu'en plantant différents arbres sur la plantation, comme des agrumes ou des bananiers, ils obtiennent une bien meilleure biodiversité et aussi un sol moins appauvri. De plus, le cultivateur de cacao a soudainement d'autres rendements et revenus. "

"Un deuxième engagement important pour nous est de ne pas faire travailler les enfants dans les plantations cacao. Dans un environnement où la culture du cacao est familiale, il est crucial que les enfants ne soient pas déscolarisés, suivant ainsi les recommandations de l’OIT (Organisation internationale du travail), qui précise la définition du travail des enfants. Les tâches qui se limitent à aider les parents à la maison, dans l’entreprise familiale sous certaines conditions, gagner un peu d’argent de poche en dehors des heures de cours ou pendant les vacances scolaires. 

Notre troisième engagement est de proscrire l’usage des glyphosates, cela va de soi. Mais cela ne s'arrête pas là, bien sûr. Nous avons également pris d'énormes mesures en interne : nous avons installé 1 000 m² de panneaux solaires sur les toits de notre atelier. Nous récupérons l'eau de notre usine, nous n'utilisons plus de colorants artificiels dans nos produits, uniquement des pigments de couleur naturels à base plantes.

Enfin dans un même temps, nous sommes en train de revoir tous nos emballages, pour travailler au maximum avec des matériaux recyclés...En parallèle, dans cette expansion internationale, nous détenons à présent des boutiques en Europe, au Moyen-Orient, en Chine et au Japon, et nous devons nous pencher sur des questions essentielles : comment avoir des unités de production plus proches ou même directement sur nos principaux marchés pour  réduire l'impact du transport sur l'environnement. »

Une crise n'est pas encore terminée...

 Lorsque nous demandons à Pierre Marcolini quel est l'impact de la crise ukrainienne actuelle, il a une opinion claire à ce sujet : "Aujourd'hui, il y a un impact énorme sur les prix des ingrédients : lait, beurre, sans parler de l'augmentation des coûts de l'énergie, de la masse salariale... Nous nous ne pouvons pas répercuter ces coûts croissants sur le client. En même temps, je m'attends aussi à un frein à la consommation mais, d'un autre côté, il faut reconnaître qu'une boîte de chocolats reste relativement accessible en termes de prix, surtout si on la compare à d'autres produits de luxe. C’est un produit de luxe accessible. Les clients achèteront peut-être de plus petites quantités, mais ils rechercheront toujours leur morceau de chocolat. »

Le dernier rêve : inspirer la prochaine génération

Pour conclure cet entretien, une dernière question : Quel est son rêve ultime ? Cela ne fait chez lui pas l’ombre d’un doute : il rêve de partager ses connaissances et sa passion avec la prochaine génération. En définitive, son succès, il le doit en grande partie à ses professeurs. Dans son rêve le plus fou, et nous connaissons sa volonté fer, il envisage de créer sa propre académie. Le couronnement de son travail de fils d'ouvrier immigré à l'un des meilleurs produits d'exportation de la Belgique : Pierre Marcolini.

Plus d'articles Pierre Marcolini :

Caviar Imperial Heritage : une histoire de passion et de tradition

Depuis des siècles, le caviar est considéré comme un symbole de luxe et de raffinement, c'est pourquoi on l'appelle l'or noir. D'une part, la pollution mais aussi la surpêche, en raison d'une demande croissante de caviar, ont entraîné un déclin rapide de la population d'esturgeons à l'état sauvage. Il y a une vingtaine d'années, une nouvelle législation a changé cela et le caviar a disparu du menu de la plupart des restaurants. Retrouver ce goût authentique d'antan était un défi, mais la passion combinée à la tradition est devenue la recette du succès de Imperial Heritage Caviar. De manière durable, ils ont réussi à remettre ce mets délicat au menu et il est devenu plus populaire que jamais.

Guillaume Lambrecht, la force motrice de la distillerie Deluxe

Rencontrez Guillaume Lambrecht, la personne qui, dans les coulisses de la société belge Deluxe Distillery, veille à ce que tout soit en ordre. L'envie de developper une entreprise indépendante l'a amené à la Deluxe Distillery il y a quelques années et depuis lors, il fait partie intégrante du secteur des spiritueux belges+

Affineurs de fromage Van Tricht : Une passion mûre pour le fromage

Des fromages affinés traditionnellement avec un goût et une histoire uniques! La famille Van Tricht est une famille qui se passionne pour le fromage depuis plus de 50 ans. Leur entreprise, qui existe depuis trois générations, vend des produits qui peuvent faire plaisir à la fois dans le pays et à l'étranger. Frederic Van Tricht nous fait découvrir la riche histoire de son entreprise familiale et nous en dit plus sur ses fromages uniques. Enchanté de vous rencontrer!

Johan Van Dyck, l'homme qui, avec Seefbier, réécrit l'histoire de la bière à Anvers !

Echoué sur la petite île d'Anvers, entre la Maison du Port et le MAS, nous poussons la porte de la brasserie indépendante über cosy d'Anvers. L'activité est intense, au sens propre comme au figuré, lorsque nous rencontrons Johan Van Dyck, fondateur et force motrice de l'Antwerp Brewing Company. Père, mari, marketeur (de l'année) mais surtout amateur de bière dans le cœur et l'âme. Une belle histoire d'esprit d'entreprise.

Heighlon : une couture haut de gamme avec une touche personnelle

Vous avez toujours rêvé d'un costume et de chaussures sur mesure ? Heighlon utilise les derniers outils numériques et une approche personnelle pour donner vie à vos idées. Enchanté de vous rencontrer : Christophe Hautier, fondateur et moteur de cette entreprise belge !

Niyona : la qualité supérieure bruxelloise en matière de maroquinerie sur mesure

Il va sans dire que Bruxelles déborde de créativité. La vibration internationale qui plane dans l'air résonne plus que jamais au-delà des frontières du pays, grâce à des artistes comme Stromae et Angèle. Dans ce contexte créatif, nous vous présentons aujourd'hui l'histoire du duo créatif bruxellois Nina Bodenhorst et Jonathan Wieme, ou Niyona en abrégé. Ils inventent et fabriquent en interne des articles de maroquinerie qui sont recherchés, entre autres, par le gratin de la gastronomie belge.

Ellen Lambrix, créatrice polyvalente et âme de l'Atelier Alixe.

Inspirée par les noms de ses proches, Ellen Lambrix vient de lancer Atelier Alixe. L'accent est placé sur la lettre X. Il représente le secret, le mystère, mais aussi le baiser. Le concept créatif possède lui aussi sa part de mystère : son propre code Morse doté d'une touche de fantaisie, le code X ! En y mettant tout son cœur, Ellen crée des bijoux portant un message secret qui traduit vos meilleurs souvenirs en quelque chose de tangible. Nous sommes ravis de vous rencontrer, Ellen !

Dierendonck : un nom qui 'veau' le détour

La force de Dierendonck et le goût de leur viande résident dans trois mots clés : artisanat, terroir et passion. Hendrik Dierendonck et son père Raymond sont devenus la référence en matière de viande ces dernières années. La marque ne peut plus être ignorée et vous trouverez des établissements partout en Belgique. Ils offrent le plus haut niveau de qualité et sont suivis par de nombreux grands chefs ! Rencontrez Hendrik Dierendonck : boucher dans le cœur et dans l’âme !

Conte Negroni, l'apéritif doux-amer Belge qui rappelle les années folles.

Le Negroni, originaire d'Italie, mais maintenant lancé avec un nouveau concept. Prêt-à-servir dont les trois ingrédients sont préparés de manière traditionelle en Belgique. Rencontrez Stefaan Maes, l'homme qui s'est donné pour mission d'amener les Belges à boire du Negroni en grand nombre. Enchanté de vous rencontrer !

Montres Julémont : quand la fonction induit la forme

Depuis toujours, il a été fasciné par l’esthétique. Cela s'est traduit par l'étude de la photographie, où il a pu combiner pleinement sa passion pour l'art et sa recherche de la beauté. Rencontrez Bernard Julémont, l'entrepreneur passionné qui se cache derrière la marque belge de montres de luxe éponyme. Nous vous emmenons à travers l'histoire d'une quête incessante du meilleur design, de l'esthétique et de l’élégance.

Annabelle et Tom : leur passion pour les fleurs et la beauté les a menés sur la voie de la transformation avec Sensui.

Tom De Houwer et Annabelle Ladrière sont les forces motrices du concept belge d'art floral Sensui. L'art floral flamand au niveau supérieur. Découvrez ici l'histoire de deux personnes passionnées. Une histoire de fleurs, de beauté, de création et d'esprit d'entreprise.

Ilse De Vis : l’âme sauvage derrière Wild Moon

Créateurs d'objets lumineux et inspirants, Goedel Vermandere et Jan Arickx sont les âmes fondatrices de Coup-de-foudre.

Passionnés par la beauté de l'imperfection naturelle et de l'art, ils créent d'admirables sculptures lumineuses qui touchent les gens.

Thierry Verhoeven, créateur de Cala Kumquat : de l'agrume au rêve devenu réalité...

Thierry Verhoeven a mis tout son cœur et toute son âme pour réaliser son rêve ! C'est au début des années 2000 qu'il a découvert un sublime petit agrume... le kumquat. Cette orange dorée est devenue l'ingrédient principal de sa future boisson alcoolisée, Cala Kumquat.

Enzo Mazza et Gaëlle Croonenberghs : le couple écoresponsable à l’origine de Gili Drinks

Enzo Mazza & Gaëlle Croonenberghs ont lancé Gili, une boisson au gingembre qui est la seule boisson en Europe qui recycle ses déchets et les commercialise. Une grande inspiration pour ceux d'entre nous qui veulent investir dans la durabilité !

Glaces Franklin : une success-story belge qui nous donne envie de nous laisser aller à la gourmandise !

Glaces Franklin est né d'un rêve passionné : déclencher une véritable révolution gustative en revenant à des saveurs artisanales et authentiques. Une expérience artisanale sans sucres ajoutés et préparée avec les meilleurs ingrédients locaux.

Andy De Brouwer, sommelier : le bouchon qui fait pétiller Les Eleveurs

Chez Les Eleveurs, vous vivrez l’aventure culinaire ultime ! Un restaurant plein de caractère et une nuit reposante dans un hôtel au charme rustique. Les deux en un. Une combinaison unique de tradition, avec une touche contemporaine. Andy De Brouwer, hôte et sommelier. Jeune, ambitieux et motivé. Ravi de vous rencontrer!

Widukind Stockmans : la splendeur du « bleu Stockmans »

Découvrez la merveilleuse histoire du Studio Piet Stockmans. L'histoire de la porcelaine artisanale belge élevée au rang d'art.

David Gotlib : Tout est dans le détail

Un homme animé d'une passion sans fin et désireux de conquérir le monde en tant que troisième génération de diamantaires anversois : Enchanté de vous rencontrer David Gotlib. En mission pour redéfinir l'apparence des hommes!

Apérotime avec les sœurs Claessens de The Mocktail Club

Lorsque Marie Claessens devient soudainement intolérante à l'alcool, elle développe sa propre ligne de Mocktails. Il s'est avéré être un succès retentissant. Aujourd'hui, les sœurs travaillent d'arrache-pied pour développer leur activité, tant dans leur pays qu'à l'étranger.

« L'Oud Conynsbergh, le domaine viticole anversois qui repousse les limites de l'impossible »

Dans ce reportage, nous vous emmenons dans le magnifique domaine viticole belge Oud Conynsbergh. L'histoire d'un groupe d'amis entreprenants qui partagent la passion de faire le meilleur vin possible dans le respect du terroir et de l'environnement.

Raidillon, le luxe sportif à l'héritage belge

L'amour que Fabien de Schaetzen porte à la course automobile a donné naissance à Raidillon. Découvrez l'histoire du luxe sportif derrière la marque qui porte le nom du virage emblématique du circuit de Spa Francorhamps.

Roger van Damme (Le Geste, 1* et Désirée) : une success story sans fin ...

Roger van Damme a fait un acte de foi en ouvrant son restaurant "Het Gebaar", mais tant d'années et d'aventures plus tard, son entreprise est devenue un succès. Roger insuffle également une nouvelle vie à la marque "Désiré de Lille", où il élève l'expérience sucrée à son niveau le plus élevé.

Clem Vanhee/Atelier185 — comme un chef

Rencontrez l'homme, la légende derrière Atelier185, Clem Van Hee. Enchanté de faire votre connaissance! Sa mission? Pour fabriquer le meilleur couteau possible, pour les meilleurs chefs! Ses couteaux en acier Damas sont appréciés et aimés par le gratin de la gastronomie.

Cuisiner avec un objectif toujours plus élevé : Filip Claeys van de Jonkman (2*)

Découvrez le parcours du chef Filip Claeys, propriétaire du restaurant deux étoiles De Jonkman et fondateur de The NorthSeaChefs. Une merveilleuse initiative dans laquelle des chefs belges promeuvent la pêche durable belge.

Dominique Persoone : le meilleur chocolatier belge en mission humanitaire

Découvrez l'aventure de Dominique Persoone. L'aventure d'un chef qui est devenu chocolatier. Un chocolatier qui a le cœur bien accroché! Avec sa chocolaterie au Congo, il contribue à l'emploi local et à la protection des gorilles.

Sir Kwinten: une recherche locale pour l’expérience produit ultime

Le sommelier Yanick Dehandschutter parle en toute franchise du passé, du présent et de l'avenir de son restaurant Sir Kwinten. Il part de l'idée que la co-création du chef et du sommelier se renforcent mutuellement. Le choix du produit est au cœur de son approche.

{{ popup_title }}

{{ popup_close_text }}

x